Brussels
Belgium
De tous temps, les bibliothèques ont entretenu un lien avec le savoir et le pouvoir, l’interdit et le sacré. Impossible pourtant, de rassembler en une bibliothèque, fût-elle de l’importance de Pergame ou Alexandrie, tous les savoirs de la terre. La symbolique, en revanche, reste puissante et universelle. Dans les projets d’Olivier Dwek, la bibliothèque occupe souvent un espace central, reliant deux niveaux ouverts, dont le second est accessible par une passerelle, une coursive, un escalier dérobé. Dans ce duplex de collectionneur d’art, la bibliothèque constitue un élément architectonique en soi, à l’intérieur duquel s’inscrit un escalier, se frayant un passage à travers les livres, à travers le savoir. Au sommet de cet élément se trouve le bureau qui domine l’ensemble de l’espace. On retrouve dans sa configuration un rythme de pleins et de vides qui rappelle certaines façades modernistes. Un déplacement d’échelle que l’on retrouve dans le travail de Jean Prouvé ou de Pierre Jeanneret dont certaines articulations entrent dans la composition, tant du mobilier que des grandes structures et architectures.
© Serge Anton
